En ce qui concerne la recette du jour maintenant.
Totale improvisation, j'avais envie d'une salade de pomme de terre et de curry... Des graines d'Alfalfa poussaient tranquillement sur l'étagère de la cuisine et me faisaient de l'oeil (pour la culture des graines germées, se reporter ici) ! Bref, voici une recette pas compliquée du tout, très savoureuse, pleine de saveurs... On s'est régalés !
Les ingrédients : (à ajuster en fonction du nombre de gourmands, ici pour 3 assiettes environ)
- 5 ou 6 des pommes de terre (bio, elles sont bien meilleures, tellement plus raffinées et savoureuses !! Pour le coup la différence de goût entre le bio et le non bio est très marquée)
- Un poivron rouge
- 2 tomates
- 150g de féta
- 2 grosses cuillères à soupe de fromage blanc (bio !)
- 3 cuillères à café de curry
- Un oeuf
Cuire les pommes de terre environ 30 minutes à la vapeur (c'est plus sain, mais à l'eau c'est bien aussi !) Faire bouillir de l'eau pour l'oeuf et le cuire également. Laisser refroidir (oubliez l'idée de les mettre au réfrigérateur pour que ça aille plus vite, cela augmente considérablement la consommation, ce n'est donc ni économique et encore moins écologique). Pendant ce temps, couper en petits morceaux le poivron, les tomates, la féta. Mettre le tout dans un saladier, y ajouter les pousses d'Alfalfa.
Dans un bol, mettre le fromage blanc, ajouter le curry et mélanger.
Une fois les pommes de terre et l'oeuf refroidis, les couper en morceaux et les ajouter au saladier. Verser l'assaisonnement au curry et mélanger le tout. Vous pouvez déguster !
Bon appétit !
Petites louanges militantes...
Hier j'ai lu cette phrase, que j'ai noté :
"Les problèmes posés par la lutte contre les préjugés raciaux reflètent à l'échelle humaine un problème beaucoup plus vaste et dont la solution est encore plus urgente : celui des rapports entre l'Homme et les autres espèces vivantes et il ne servirait à rien de prétendre le résoudre sur le premier plan si on ne s'attaquait pas à lui sur l'autre, tant il est vrai que le respect que nous souhaitons obtenir de l'Homme envers ses pareils n'est qu'un cas particulier du respect qu'il devrait ressentir pour toute forme de vie." C.Levi-Strauss, Unesco 1997.
Je l'ai trouvée très belle, pleine de bon sens et surtout terriblement réaliste... A l'image de celle de Gandhi :"On reconnaît la valeur et la grandeur d'une nation à la façon dont celle-ci considère les animaux". Gandhi était végétarien...
Je n'ai pas forcément envie d'écrire un pamphlet sur le végétarisme. Personnellement je ne force personne, je ne suis pas là pour imposer ma façon de penser ou de faire. Je détesterai qu'on m'impose de manger de la viande alors je ne fais pas l'inverse. Je déteste lorsqu'on me dit des remarques désobligeantes, agaçantes et, souvent, très idiotes sur le végétarisme... alors qu'à l'inverse je pourrais en faire tout autant mais je m'en passe... Je préfère la communication non violente qui donne des discussions bien plus passionnantes !
Dans un post précèdent je parlais d'un bouquin que je lisais ces derniers jours : "Nous sommes ce que nous mangeons" de Jane Goodall. Je vous le conseille, il est vraiment très intéressant et bien écrit.
Il y a un chapitre sur le végétarisme, certains passages ont une grande raisonnance chez moi et me donnent envie de les partager :
"En ce temps là je mangeais de la viande. Du poulet, des steaks, du jambon, du bacon, du poisson, tout.(...) Je savais bien que les animaux mouraient. Mais je passais tellement de temps avec les vaches et les cochons, je les voyais brouter, beugler, retourner la terre et tous avaient l'air de mener une existence agréable (...) et je pensais que les animaux d'élevage mouraient d'une mort rapide et humaine. Puis, au début des années 1970, j'ai découvert l'horreur de l'élevage animal intensif. La découverte fut subite, elle eut lieu après avoir lu Animal libération de Peter Singer. Je n'avais jamais entendu parler d'élevages industriels et, au fur et à mesure que je lisais, j'étais de plus en plus stupéfaite, horrifiée et en colère. J'ai commencé par découvrir l'élevage en batterie des poulets (...) Ensuite le livre parlait des cochons et, là, je n'étais plus seulement en colère, mais je me suis mise à pleurer. (...) Je me rappellerai toujours comment je me suis sentie en refermant le livre de P.Singer. Je pensais aux délicieuses côtelettes de porc de j'adorais, à l'odeur divine du bacon. Et tous ces poulets frits, rôtis, en ragoûts (...) J'étais comme abasourdie. Je savais qu'il me serait impossible de ne pas penser aux images que suggéraient les pages que j'avais lues. A présent, lorsque je voyais de la viande dans mon assiette, je pensais souffrance-angoisse-mort. Quelle horreur ! Les choses étaient bien claires. Je ne mangerai plus de viande. Pendant à peu près une année, je continuai à manger du poisson (...) Puis vint le temps où le goût de la moindre chair animale dans ma bouche devint si infect que je renonçai également au poisson. (...) De nombreuses personnes sont persuadée que la viande est indispensable pour être en bonne santé. Or, c'est le contraire qui est vrai. Tout d'abord, les êtres humains n'ont pas l'anatomie adaptée pour une consommation régulière de viande. Il y a une différence de longueur des intestins chez les carnivores et les herbivores. Les carnivores ont les intestins courts (à peu près la longueur de leur corps) et arrivent à faire passer rapidement dans leur corps la partie non digestible de leur nourriture avant qu'elle ne se mette à pourrir. Les herbivores mettent plus de temps pour tirer les nutriments des matières végétales qu'ils mangent, c'est pourquoi ils ont des intestins plus longs (près de quatre fois la longueur de leur corps). Les être humains ont des longs intestins eux aussi, si bien que la viande peut parfois rester trop longtemps dans nos boyaux. En d'autres mots, l'espèce humaine n'a pas les attributs physiques des carnivores. (...) A moins de ne manger que des produits bio, ils n'arrêtent pas contaminer leur propre corps à travers les hormones et les antibiotiques donnés aux animaux dans les élevages industriels. (...) Les aliments avec le plus de protéines sont en fait les légumes et les haricots. Les aliments parmi les plus nocifs sont ceux qui regorgent de graisses saturées (les graisses que nous ingérons en mangeant des produits animaux). Aux USA et dans d'autres pays développés, la dépendance excessive aux produits laitiers et à la viande a sûrement contribuée à la prévalence actuelle des maladies cardiaques et des cancers............"
Ce n'est pas le bouquin cité par l'auteure qui a créé le déclic chez moi, mais le film Earthlings : terrible, terrifiant, horrible.... Il n'y a pas de mots pour décrire cette horreur...
Ce livre regorge d'informations, il n'est pas simplement question de prôner un régime sans viande mais bien de faire passer un maximum d'informations afin que nous soyons tous en capacité de choisir ce que l'on mange en connaissance de cause, en tout conscience à la mesure du titre : Nous sommes ce que nous mangeons....
Hier j'ai lu cette phrase, que j'ai noté :
"Les problèmes posés par la lutte contre les préjugés raciaux reflètent à l'échelle humaine un problème beaucoup plus vaste et dont la solution est encore plus urgente : celui des rapports entre l'Homme et les autres espèces vivantes et il ne servirait à rien de prétendre le résoudre sur le premier plan si on ne s'attaquait pas à lui sur l'autre, tant il est vrai que le respect que nous souhaitons obtenir de l'Homme envers ses pareils n'est qu'un cas particulier du respect qu'il devrait ressentir pour toute forme de vie." C.Levi-Strauss, Unesco 1997.
Je l'ai trouvée très belle, pleine de bon sens et surtout terriblement réaliste... A l'image de celle de Gandhi :"On reconnaît la valeur et la grandeur d'une nation à la façon dont celle-ci considère les animaux". Gandhi était végétarien...
Je n'ai pas forcément envie d'écrire un pamphlet sur le végétarisme. Personnellement je ne force personne, je ne suis pas là pour imposer ma façon de penser ou de faire. Je détesterai qu'on m'impose de manger de la viande alors je ne fais pas l'inverse. Je déteste lorsqu'on me dit des remarques désobligeantes, agaçantes et, souvent, très idiotes sur le végétarisme... alors qu'à l'inverse je pourrais en faire tout autant mais je m'en passe... Je préfère la communication non violente qui donne des discussions bien plus passionnantes !
Dans un post précèdent je parlais d'un bouquin que je lisais ces derniers jours : "Nous sommes ce que nous mangeons" de Jane Goodall. Je vous le conseille, il est vraiment très intéressant et bien écrit.
Il y a un chapitre sur le végétarisme, certains passages ont une grande raisonnance chez moi et me donnent envie de les partager :
"En ce temps là je mangeais de la viande. Du poulet, des steaks, du jambon, du bacon, du poisson, tout.(...) Je savais bien que les animaux mouraient. Mais je passais tellement de temps avec les vaches et les cochons, je les voyais brouter, beugler, retourner la terre et tous avaient l'air de mener une existence agréable (...) et je pensais que les animaux d'élevage mouraient d'une mort rapide et humaine. Puis, au début des années 1970, j'ai découvert l'horreur de l'élevage animal intensif. La découverte fut subite, elle eut lieu après avoir lu Animal libération de Peter Singer. Je n'avais jamais entendu parler d'élevages industriels et, au fur et à mesure que je lisais, j'étais de plus en plus stupéfaite, horrifiée et en colère. J'ai commencé par découvrir l'élevage en batterie des poulets (...) Ensuite le livre parlait des cochons et, là, je n'étais plus seulement en colère, mais je me suis mise à pleurer. (...) Je me rappellerai toujours comment je me suis sentie en refermant le livre de P.Singer. Je pensais aux délicieuses côtelettes de porc de j'adorais, à l'odeur divine du bacon. Et tous ces poulets frits, rôtis, en ragoûts (...) J'étais comme abasourdie. Je savais qu'il me serait impossible de ne pas penser aux images que suggéraient les pages que j'avais lues. A présent, lorsque je voyais de la viande dans mon assiette, je pensais souffrance-angoisse-mort. Quelle horreur ! Les choses étaient bien claires. Je ne mangerai plus de viande. Pendant à peu près une année, je continuai à manger du poisson (...) Puis vint le temps où le goût de la moindre chair animale dans ma bouche devint si infect que je renonçai également au poisson. (...) De nombreuses personnes sont persuadée que la viande est indispensable pour être en bonne santé. Or, c'est le contraire qui est vrai. Tout d'abord, les êtres humains n'ont pas l'anatomie adaptée pour une consommation régulière de viande. Il y a une différence de longueur des intestins chez les carnivores et les herbivores. Les carnivores ont les intestins courts (à peu près la longueur de leur corps) et arrivent à faire passer rapidement dans leur corps la partie non digestible de leur nourriture avant qu'elle ne se mette à pourrir. Les herbivores mettent plus de temps pour tirer les nutriments des matières végétales qu'ils mangent, c'est pourquoi ils ont des intestins plus longs (près de quatre fois la longueur de leur corps). Les être humains ont des longs intestins eux aussi, si bien que la viande peut parfois rester trop longtemps dans nos boyaux. En d'autres mots, l'espèce humaine n'a pas les attributs physiques des carnivores. (...) A moins de ne manger que des produits bio, ils n'arrêtent pas contaminer leur propre corps à travers les hormones et les antibiotiques donnés aux animaux dans les élevages industriels. (...) Les aliments avec le plus de protéines sont en fait les légumes et les haricots. Les aliments parmi les plus nocifs sont ceux qui regorgent de graisses saturées (les graisses que nous ingérons en mangeant des produits animaux). Aux USA et dans d'autres pays développés, la dépendance excessive aux produits laitiers et à la viande a sûrement contribuée à la prévalence actuelle des maladies cardiaques et des cancers............"
Ce n'est pas le bouquin cité par l'auteure qui a créé le déclic chez moi, mais le film Earthlings : terrible, terrifiant, horrible.... Il n'y a pas de mots pour décrire cette horreur...
Ce livre regorge d'informations, il n'est pas simplement question de prôner un régime sans viande mais bien de faire passer un maximum d'informations afin que nous soyons tous en capacité de choisir ce que l'on mange en connaissance de cause, en tout conscience à la mesure du titre : Nous sommes ce que nous mangeons....
Bonne idée de recette ! Faut que je fasse repousser des graines germées, j'ai oublié depuis que je suis rentrée de vacances ^^
RépondreSupprimerBelle improvisation!
RépondreSupprimerJe craque dès qu'il y a du curry dans une recette!
À essayer:)
C'est géniale cette idée! merci bcp
RépondreSupprimerAwesome blog you have heree
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